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Une seconde vie pour les maisons éclusières

Propriétaires des canaux bretons depuis 2008, nous avons aussi hérité de leurs maisons éclusières et décidé d’accompagner des projets dans celles qui ne sont plus en service. Que deviennent-elles ? Passage en revue des activités créées dans les 21 premières maisons rénovées, qui participent désormais à l’animation des canaux bretons !

hébergements insolites dans des bateaux arrimés près d'une maison éclusière transformée en gîte et proposant un accueil vélo
Crédit photo : Teddy Lezbroz – CRT Bretagne
Maison éclusière appel à projets Région Bretagne
  • 163
    C’est le nombre total de maisons éclusières du domaine public fluvial régional.
  • 1/3
    C’est le nombre de maisons éclusières utilisables pour des projets de seconde vie.
  • 21
    C’est le nombre de maisons éclusières qui vivent aujourd’hui une seconde vie.

Sur 163 maisons éclusières appartenant au domaine public fluvial régional, un tiers sont encore en activité pour assurer le passage des bateaux aux écluses et occupées par les agents éclusiers (parfois en service sur plusieurs écluses). Mais près d’un tiers d’entre elles sont exploitables pour accueillir d’autres activités.

D’où l’idée d’y accompagner des projets, avec un double objectif : rénover le patrimoine et le faire vivre au service des habitant·e·s et du tourisme « fluvestre » (navigation, pêche, randonnée…). Deux premiers appels à projets lancés en 2013 et 2015 ont permis de redonner ainsi vie à 21 maisons éclusières inutilisées : 6 sur le canal d’Ille-et-Rance, 10 sur le canal de Nantes à Brest, 4 sur le Blavet et 1 sur la rigole d’Hilvern. Un vrai succès !

Le tourisme fluvestre, c’est quoi ?

Le tourisme « fluvestre » englobe toutes les activités que l’on peut pratiquer sur les fleuves et canaux : navigation fluviale mais aussi pêche, randonnée pédestre, itinérance à vélo, balade équestre, paddle et kayak

Du simple gîte à l’hébergement insolite

Les anciennes maisons éclusières ont pris des destinations diverses même si elles proposent, pour la majorité, des hébergements pour les randonneurs (11 projets) : gîtes ou chambres d’hôtes, ces hébergements peuvent aussi être insolites sur des bateaux, des maisons flottantes, d’anciens paddocks de chevaux… attenant aux maisons. Les séjours y sont souvent courts car les randonneurs·euses ne font étape qu’une ou deux nuits, ravi·e·s cependant de trouver des logements confortables au plus près du canal.

Bateaux, vélos, lieux d’expo…

Certains hébergements diversifient leurs offres avec des activités de navigation sur des péniches (2) ou petits bateaux électriques (2), des activités de baignade (1) de la location de vélos (2) ou se situent à proximité d’autres activités sportives ou artistiques, qui agrémentent la halte. Plusieurs maisons éclusières (3) sont aussi animées par des associations de pêche de loisirs : les canaux offrent une variété de milieux idéale (pour les pêcheurs confirmés comme les débutants) pour une pratique en toute quiétude sur des parcours spécialement conçus pour leur type de pêche.

D’autres maisons éclusières accueillent activités et expositions en lien avec l’art (2) ou sont tournées vers la préservation du patrimoine (3) avec des initiatives originales comme la maison d’Hilvern et son parc créé par la Confédération des jeux et sports traditionnels de Bretagne, pour s’initier aux jeux bretons.

En images

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Jeune femme avec son bébé à près d'une maison éclusière arborant une bouée de sauvetage au bord d'un canal avec randonneurs au loin
Crédit : Martin VIEZZER – CRT Bretagne
La seconde vie des maisons éclusières

La majorité des maisons éclusières plus en service sont devenues des hébergements pour les randonneurs du canal.

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famille avec enfants regardant un bateau passer devant une maison éclusière abriant un petit restaurant
Crédit : Emmanuel BERTHIER – CRT Bretagne
La seconde vie des maisons éclusières

Certains diversifient leurs activités : location de bateau électriques, de vélos…

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Les hébergements Ille Flottante, à 'écluse de La petite Madeleine à Hédé-Bazouges (35) sur le canal d'Ille-Rance
Crédit : Jacqueline Piriou – CRTB
La seconde vie des maisons éclusières

D’autres ont créé des hébergements insolites, sur l’eau ou pas, dans des bateaux, d’anciens paddocks de chevaux…

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Crédit : AAPPMA de Lochrist
La seconde vie des maisons éclusières

Plusieurs maisons éclusières développent des activités et événements autour de la pêche, comme le Challenge Fish On Breizh à la maison éclusière de Lochrist.

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La seconde vie des maisons éclusières

A chacun d’imaginer un projet en lien avec l’eau : une fois rénovée, la maison éclusière peut devenir gite, chambre d’hôte ou hébergement insolite, accueil vélo, lieu d’exposition…

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maison éclusière rénovée et pimpante au bord d'un canal breton
Crédit : Jacqueline Piriou – CRT Bretagne
La seconde vie des maisons éclusières

Une manière de faire vivre le patrimoine des maisons éclusières au service des activités du canal et du tourisme fluvial.

Une animation durable du canal

Après bientôt dix ans d’activité pour les premiers projets installés, et malgré les épisodes compliqués traversés durant la pandémie de Covid, les projets des maisons éclusières s’installent dans la durée (voir la carte en bas de page). Un vrai plus pour la préservation du patrimoine comme pour l’offre au service des loisirs et du tourisme le long des canaux bretons.

Nouveaux appel à projets : lancez-vous !

Vous avez un projet pour développer de nouvelles activités touristiques ou de nouveaux services en lien avec les canaux ? Forte de la réussite de la vingtaine de projets nés de ses deux premiers appels à projets de 2013 et 2015 pour redonner vie aux  maisons éclusières, la Région Bretagne va continuer à accompagner le déploiement de nouvelles initiatives dans ses maisons éclusières.

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