Aller au contenu

Avarie majeure sur le barrage du Boël : plus d’informations dans la rubrique Actualités

Les canaux de Bretagne, un paradis pour les amateurs de pêche

La qualité de l’environnement, la diversité des poissons et les équipements accessibles expliquent l’engouement pour la pêche sur les voies navigables.

Crédit photo : Emmanuel Berthier. Un pêcheur dans la brume, sur le canal de Nantes à Brest.

Parmi les poissons d’eau douce, il y a ceux qui nagent dans les rivières courantes, comme la truite fario, le saumon Atlantique.

Et il y a ceux que l’on trouve dans les milieux plus lents comme les étangs, les canaux et les grands cours d’eau : les poissons blancs – tels que le gardon, la brême, la carpe, ou la tanche -, et les poissons carnassiers, qui intéressent beaucoup les pêcheurs – tels que le brochet, le sandre, la perche et le black-bass.

Cette espèce partage d’ailleurs une spécificité avec le silure, que l’on trouve dans la Vilaine : ce
sont deux poissons combatifs et difficiles à ferrer : un vrai challenge pour les pêcheurs !

Lire notre reportage – Et si vos enfants se mettaient au street fishing, une pêche moderne en ville ?

Bien présent dans les canaux bretons, le brochet fait lui aussi rêver de nombreux pêcheurs. Ce carnassier peut atteindre 1m de long. Il est considéré comme l’espèce repère du bon fonctionnement des canaux bretons.

Les fédérations de pêche, accompagnées par la Région Bretagne œuvrent pour sa préservation en restaurant des zones de frayères à même le canal ou dans des zones annexes connectées.

De nombreux poissons migrateurs le long des canaux

La Bretagne est l’une des seules régions où il est possible de pêcher des poissons migrateurs.

Le saumon Atlantique, la grande alose, la truite de mer et la lamproie marine remontent, chaque année, à la période des amours, certains des fleuves bretons canalisés pour se reproduire.

Interview – Continuité écologique : de quoi parle-t-on exactement ?

Le canal de Nantes à Brest est un axe très apprécié des pêcheurs Finistériens. « Il est central et facile d’accès avec ses écluses et ses voies de halage », indique Mathieu Le Bouter, responsable du développement du loisir pêche à la Fédération de pêche du Finistère.

Milieu très diversifié, on y pêche aussi bien les gardons et les carpes, que des perches, des sandres et des brochets, mais aussi des grandes aloses à Châteaulin. Pour cette dernière espèce : « c’est l’un des meilleurs spots de pêche de France en avril, mai et juin », explique Mathieu Le Bouter.

Tourisme – Que faire cet hiver sur les canaux de Bretagne ?

Les bonnes pratiques

La pêche obéit à un certain nombre de règles qu’il faut connaître. En premier lieu, tout pêcheur doit posséder une carte de pêche. Il est indispensable de connaître la période d’ouverture de la pêche, ainsi que les espèces que l’on peut conserver en fonction des zones : la taille et le cycle de vie du poisson sont des éléments très réglementés. A certaines périodes de l’année, des quotas sont mis en place pour certaines espèces de poissons, selon leurs caractéristiques biologiques.. Pour bien relâcher ses prises, il est conseillé d’avoir du matériel adapté et de prendre toutes les précautions nécessaires au bon respect des captures. N’hésitez pas à appeler les fédérations de pêche : en plus de vous informer sur la réglementation en vigueur, elles vous aideront à trouver les meilleurs spots de pêche et peuvent vous apprendre à améliorer votre technique.

Article réalisé par Voyage à l’Ouest communication pour la Région Bretagne

Partager :

Avis et actualités